Vous pratiquez le développement personnel mais le découragement vous gagne ? Ne vous inquiétez pas, vous n’êtes pas seuls. Dans cet article, nous allons aborder cette problématique et vous apporter des solutions.
Que ce soit par manque de résultat, ou parce que le développement personnel est trop contraignant ou fatigant, nous sommes tentés de laisser tomber. Même si quelque chose au fond de nous nous dit que ce serait quand même dommage d’en arriver là. Alors que faire ?
Identifier les causes
Différentes causes sont possibles, et il peut même s’agir d’une combinaison de plusieurs d’entre elles. Faisons un peu le tour.
On nous a survendu le développement personnel
Devenir la meilleure version de soi-même, voir tous ses rêves se réaliser : le développement personnel nous a promis beaucoup de choses. Thème porteur, certaines personnes n’ont pas hésité à nous laisser espérer de grandes choses. Avec souvent la promesse que ce sera facile, qu’il suffirait de prendre conscience de son problème pour qu’il se résolve. Qu’il suffirait de hacker son cerveau pour que, par magie, notre vie se transforme.
Dans la réalité, il n’en est rien. Le développement n’est qu’un des outils de transformation de soi et il n’agit pas par magie. Mais par le travail : le travail sur soi d’abord, le travail dans sa vie concrète ensuite.
Une mauvaise pratique ou l’absence de pratique
C’est comme dans le sport, si nous ne pratiquons pas de la bonne manière nous n’obtenons pas les bons résultats. Pire, si nous pensons qu’il suffit d’une bonne prise de conscience pour voir sa vie se transformer alors notre développement personnel est un échec : la pratique est essentielle !
Une mauvaise pratique peu résulter d’un manque de pratique ou d’un mauvais usage des outils utilisés. Par exemple en méditation, ce n’est pas en faisant une séance par semaine pendant 3 semaines que vous allez avoir des résultats. L’exemple est un peu grossier (enfin j’espère) mais vous comprenez l’idée : pour voir sa vie se transformer, il faut faire de nouvelles choses, et les faire sur un temps suffisamment long et être régulier dans sa pratique.
Un mauvais usage des outils peut se traduire, toujours dans l’exemple de la méditation, par une mauvaise technique de respiration. Dans ce cas, ça ne veut pas dire que l’outil est mauvais, ou qu’il ne nous convient pas, mais simplement que nous l’utilisons mal.
Les mauvais outils
La question des outils est importante car tout ne convient pas à tout le monde. Peut-être que vous vous êtes mis au yoga mais que celui-ci n’est pas fait pour vous. Soit parce que ce n’est pas la bonne forme de yoga (lien vers Psychologies.com), soit parce que le yoga n’est pas l’outil adapté pour vous. Remplacez l’exemple du yoga par n’importe quel autre outil que vous utilisez.
Si vous n’avez pas les résultats souhaités, c’est peut-être que vous n’utilisez pas les outils adaptés pour vous, ou que vous les utilisez mal. Et si votre découragement était simplement une invitation à essayer d’autres outils, d’autres pratiques ? Il n’y a pas qu’une forme de yoga, de méditation ou de thérapie.
Vous en faîtes trop
Souvent au début, nous sommes sur-motivés pour changer. Du coup, nous pouvons avoir tendance à initier beaucoup de pratiques, plein de trucs et astuces. Mais voilà, le tout est de tenir dans le temps. Si nous avons trop chargé la mule, il arrive un moment où elle ne veut plus avancer.
Cela ne veut pas dire que le développement personnel n’est pas fait pour vous, mais simplement que vous en faîtes trop. La solution apparaît donc d’elle-même : faîtes-en moins, mais faîtes-le bien.
Vous avez besoin de vivre de nouvelles expériences
C’est peut-être la cause la moins facile à voir et à accepter. L’idée est que si vous stagnez, si vous n’arrivez pas à obtenir les résultats souhaités, ce n’est peut-être pas le signe d’une mauvaise pratique ou d’un mauvais outil, mais simplement que vous avez besoin de faire certaines expériences de vie. Que ce soit pour comprendre quelque chose sur vous-même, ou tout simplement pour mettre en pratique votre « nouveau vous ».
Le « syndrome » de la thérapie permanente
Ne cherchez pas ce syndrome sur Internet, c’est le petit nom que j’ai donné à un sentiment particulier que j’ai connu : à force de toujours travailler sur soi, on peut avoir le sentiment de n’être plus qu’un problème un résoudre. C’est usant, fatigant et démoralisant. Dans ce cas, le découragement est inévitable. C’est presque comme une sorte de burn-out du développement personnel.
Quelles solutions ?
Si vous avez identifiez la ou les causes ci-dessus, vous devriez déjà avoir une bonne idées des solutions à apporter.
Faire le bilan des outils utilisés et de sa pratique
Il s’agit simplement de se prendre un moment pour soi pour faire un bilan honnête et sincère : quels outils utilisez-vous ? comment les pratiquez-vous ? à quelle fréquence et depuis combien de temps ? Quels résultats avez-vous obtenus ? Ces outils vous plaisent-ils toujours ?
Voilà le type de question à se poser. En fonction des réponses, vous adapterez votre développement personnel. Car si vous pratiquez cet art de vivre vous aurez alors forcément, à ce stade de la réflexion, quelques pistes qui ne demandent qu’à être explorées.
Lever le pied ou se botter le popotin
Yoga tous les matins, méditation tous les soirs, pensées positives tout au long de la journée, petit carnet d’estime de soi que vous remplissez une ou plusieurs fois par jour ? STOP. Le développement personnel ne doit pas devenir une thérapie permanente, ni une corvée. Il faut également se sortir de la tête le fantasme du bon mindset !
Si vous en faîtes trop, 2 solutions : soit vous levez le pied, soit vous faîtes carrément une pause. Ne vous inquiétez pas, si vous en êtes à ce stade c’est que vous avez déjà bien travaillé sur vous. Vous vous êtes déjà transformé, un tant soit peu. Vous n’allez pas perdre le bénéfice de ce travail : vous avez vu qu’un autre vous est possible, il est à présent en vous. Profitez de cette pause pour aller vivre de nouvelles expériences.
A l’inverse, si vous avez surtout besoin d’un coup de pied au popotin, ce peut être le signe que nous n’utilisez pas les bons outils ou que vous les avez mal intégrés dans votre emploi du temps. Si ça devient une corvée pour vous, faites-en alors moins.
Deuil et acceptation
Peut-être avez vous placé trop d’espoir et d’attentes dans votre développement personnel. Il faut accepter que ce qui nous a été vendu comme LA solution, LA méthode, ne fonctionne pas aussi bien que ce qu’il y avait d’écrit sur l’emballage.
Accepter également qu’on ne peut pas être la meilleure version de soi tout le temps. Nous connaîtrons toujours des hauts et des bas, peu importe le travail que nous faisons sur nous-même. La vie est courte, mais elle est longue aussi. On ne peut pas être au mieux de sa forme tout le temps.
Mais il faut rester optimiste : tout ce que vous avez appris grâce à votre développement personnel va vous permettre de vous remettre sur pied et de connaître à nouveau ce sentiment agréable de se faire évoluer dans le sens qui nous plaît.
Savoir faire preuve de patience
Savoir faire preuve de patience car vous êtes peut-être plus proche de la sortie du tunnel que nous ne le pensez. Ce serait dommage d’abandonner maintenant.
Prendre son mal en patience : une mauvaise passe, ça arrive à tout le monde. Vous êtes dans le creux de la vague ? Vous essuyez le mauvais temps ? Bonne nouvelle, le beau temps c’est pour bientôt. Quand tout brille, le ciel ne peut que s’obscurcir. Et quand tout est sombre, le ciel ne peut que s’éclaircir.
Se faire aider
Enfin, si vraiment vous n’arrivez pas à y voir clair, à sortir la tête de l’eau ou à vous maintenir la tête hors de l’eau, il est peut-être temps de penser à demander de l’aide. Que ce soit auprès d’un coach ou d’un psy. L’idée étant d’avoir un regard extérieur, neutre, sur votre situation personnelle par une personne qui ne vous connaît pas (et qui ne vous jugera pas hein, oui c’est important).
Pour conclure, le découragement est quelque chose de tout à fait normal. Peu importe le domaine, quand nous faisons quelque chose sur la durée et que nous en attendons des résultats, fatalement vient un jour ou l’autre un sentiment de découragement. N’abandonnez pas. Faîtes une pause si nécessaire. Ce n’est pas grave. L’important est de garder le cap.
Image d’illustration de (par ordre d’apparition) Rameez Remy/Unsplash, Tatography/Unsplash
