En France la consommation d’alcool est omniprésente. Au point que refuser d’en consommer peut vous faire passer pour quelqu’un de bizarre, voire d’impoli. L’alcool est culturel en France et certaines personnes peuvent se sentir obligées d’en consommer.
Pourtant ce n’est ni une obligation ni une fatalité de consommer de l’alcool. Et nous gagnerions à construire une vie sans alcool. Voici 7 bonnes raisons pour bannir l’alcool de notre vie.
Une modération difficile à trouver
« L’alcool doit être consommé avec modération ». C’est la recommandation de santé publique. Mais elle est très théorique. En pratique, tous les consommateurs d’alcool ont déjà eu des consommations non modérées, de manière volontaire ou non.
Mais qu’est-ce que la modération ?
Il existe au moins 2 aspects à la modération : la santé et l’état d’ébriété. Concernant la santé, les recommandations actuelles indiquent qu’il faut limiter sa consommation d’alcool à 2 verres maximum par jour, et à 10 verres d’alcool par semaine. Concernant l’état d’ébriété, il dépend de chaque personne, mais aussi de l’état physique et mental au jour de la consommation.
La consommation volontairement non modérée se produit généralement lorsque nous avons quelque chose à fêter (anniversaire, départ en retraite), quand le moral n’est pas au beau fixe ou tout simplement lors d’un repas « traditionnel » français (apéritif, vin et digestif).
La consommation involontairement non modérée correspond davantage à l’état d’ébriété non souhaité. Et il peut survenir bien plus tôt que désiré ! Parfois, nous pouvons boire 2 bières sans en ressentir un effet notable, et d’autres fois ces 2 bières suffisent à nous rendre pompette. Et pompette, ce n’est déjà plus de la modération. En fait, vouloir modérer sa consommation d’alcool selon son état d’ébriété est un leurre puisque nous ne pouvons pas savoir à l’avance l’effet que va nous procurer l’alcool. Et dès les premiers effets il est déjà trop tard.
La pression sociale peut aussi nous conduire à une consommation non modérée. Par ailleurs, quel est l’intérêt de consommer de l’alcool avec modération ? Si les gens consomment de l’alcool c’est bien pour être un peu pompette, non ? Sinon à quoi bon ? Autant consommer un jus de fruit. Mais être (un peu) pompette c’est déjà sortir de la modération.
La meilleure solution pour parvenir à coup sûr à la modération est de ne pas consommer d’alcool. C’est notre vie qu’il faut vivre avec modération, ce qui implique le zéro alcool.
Nous venons de faire le deuil d’une consommation modérée. Elle est soit impossible soit non désirée (sinon tout le monde consommerait des jus de fruits). Cette non modération entraine plusieurs effets négatifs, comme nous allons le voir.
L’alcool casse notre dynamique
Vous avez plein de projets en tête et vous avez une todo liste dans votre tête longue comme votre bras. Et là, boom ! Une soirée un peu trop arrosée.
Conséquences : le lendemain il faut déjà se remettre de la soirée. Fatigue, ballonnement, manque d’appétit, sueur peuvent être au menu. Mais surtout, votre super dynamique pour mener à bien vos projets vient de connaitre un coup d’arrêt. Un peu comme une bonne idée peut parfois sortir de notre esprit aussi vite qu’elle y est entrée, l’alcool fait s’envoler notre dynamique et notre todo list.
Il faut parfois plusieurs jours pour rassembler nos esprits et se remettre dans sa dynamique (surtout avec l’âge et en cas de grosse cuite). Parfois, il arrive même que nous ne retrouvions pas notre dynamique dans l’état d’avant la cuite. Là où on avait tout planifié dans notre tête pour la semaine à venir, il ne reste plus qu’un trou noir et une absence de motivation.
L’alcool est un générateur de conflits sociaux
Qui, une fois alcoolisé, n’a pas cherché un peu la merde ? Qui ne s’est jamais disputé avec ses amis ? Qui n’a jamais frôlé la rupture sentimentale, ou connu la rupture, à cause d’une consommation d’alcool ? Qu’il s’agisse de votre consommation d’alcool ou de celle de votre partenaire. Même les personnes les plus modérées se font avoir.
L’alcool génère des conflits sociaux. Que ce soit avec des inconnus (les bagarres du samedi soir) ou avec nos proches. Et ces conflits peuvent provoquer des regrets et un sentiment de culpabilité.
Consommer de l’alcool, c’est toujours prendre un risque pour la stabilité de sa vie. Il peut détruire des vies.
L’alcool désinhibe… un peu trop
« Tu as vu Sophie samedi soir ? Franchement, je ne pensais pas qu’elle était comme ça ».
L’alcool désinhibe. Il est d’ailleurs souvent utilisé pour cette raison. On dit alors qu’il est un facilitateur social. Et c’est vrai qu’en la matière, l’alcool est plutôt efficace. Voire un peu trop même. Si c’est souvent sans conséquence avec des inconnus, c’est souvent plus problématique avec son entourage, notamment professionnel. Flirter avec son patron ou sa patronne lors d’un pot, c’est rarement du meilleur effet.
L’alcool nous pousse à agir n’importe comment et à dire n’importe quoi. Les filtres sont levés et c’est l’alcool qui est en nous qui s’exprime. Nous perdons ainsi le contrôle de notre vie et de notre image. Il arrive même que certaines personnes se réveillent avec un(e) inconnu(e) dans leur lit. Un bébé du samedi soir est-il en route ?
L’alcool est mauvais pour la santé
C’est toujours bon de le rappeler. L’alcool est une toxine dont le corps cherche à se débarrasser. Il a des effets nuisibles pour les organes dont le foie et le cerveau.
Il peut être la source de trouble du sommeil, d’anxiété et de trouble de l’humeur. L’alcool est mauvais pour la santé physique et psychique.
Le prix à payer pour être pompette commence à être élevé. Mais ce n’est pas fini.
L’alcool coûte cher
« C’est sympa Marc d’avoir payé ta bouteille hier en boîte de nuit ».
« DE QUOOOIIIII !!!!!! »
Oui Marc va finir le mois en mangeant des patates. En plus il n’a pratiquement pas vu la couleur de la bouteille puisqu’il était trop occupé à flirter avec une certaine Sophie.
L’alcool est un produit de consommation (destruction ?) qui coûte cher. Et comme il désinhibe, la carte bleue a tendance à vite chauffer. Une fois pompette, on se dit que manger des patates pour les 20 prochains jours, ça va, ça va le faire. Puis on passe 20 jours à réaliser que non.
Les dépenses d’argent liées à l’alcool ne s’arrêtent pas à l’achat d’alcool. Il faut ajouter aussi les achats un peu trop compulsifs, l’alcool aidant. C’est toujours une mauvaise idée d’acheter son nouveau téléphone portable après un apéro/déjeuner un peu trop arrosé.
L’alcool coûte cher aussi en dépense de santé publique. Maladies, accidents de la route, troubles à l’ordre public sont autant de dépenses liées à l’alcool.
Vivre sans alcool pour profiter pleinement de la vie
L’alcool est tellement ancré dans notre culture que beaucoup de personnes pensent qu’une soirée sera nulle s’il n’y a pas d’alcool. C’est vrai qu’avec l’alcool nous avons le rire facile, ça flirte à tout va et on se laisse porter par la soirée.
Mais vivre sans alcool c’est profiter plus intensément du moment présent. C’est retrouver une humeur plus stable et un sommeil plus réparateur. Vivre sans alcool c’est aussi garder davantage le contrôle de sa vie et de son image. C’est garder son énergie et sa dynamique pour mener à bien ses projets. C’est avoir une vie plus stable et des relations sociales plus sereines.
Vivre sans alcool c’est préserver sa vie familiale, amicale et professionnelle. Alors, qu’attendez-vous pour essayer ?
image de Kobby Mendez/Unsplash